Pêche intensive = destructions massives: Il n'y a pas que des baigneurs sur nos plages
- Par Admin Écocitoyens
- Le 01/10/2017
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Si les dégâts commis par la pêche industrielle sur les stocks de poissons sont bien identifiés, il faut aussi mettre en avant les dégâts causés par des captures accidentelles sur les oiseaux marins. En effet, tout comme les cétacés ou les tortues marines, de nombreux oiseaux marins sont souvent pris dans les filets et meurent noyés.
Les captures sont fréquentes car les oiseaux se nourrissent sur les bancs de poissons et sont souvent dans les zones où se trouvent les longs filets. Il est probable que nous ne trouvions sur la plage qu'une petite partie des oiseaux noyés. Sur notre littoral girondin, au moins trois échouages massifs ont été constatés (mais combien ne sont ni remarqués ni identifiés comme tels?).
- le 19/12/2014, plusieurs dizaines de guillemots de troïl au Cap Ferret,
- le 10/12/2106, ce sont plus de 20 pingouins qui sont retrouvés morts à Arguin, sur une centaine de mètres de rivage;
- samedi 19 août, une centaine de cadavres de macreuses noires jonchaient la plage du Pin Sec à Naujac, fermée temporairement pour des raisons sanitaires.
Les oiseaux de mer souffrent terriblement des changements climatiques (coups de vent à répétition, déplacement des stocks de poissons...), de la concurrence des chalutiers sur les stocks de poissons; ces noyades par captures accidentelles ajoutent un nouveau coup très dangereux pour la survie de nombreuses espèces.
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