L'association Écocitoyens du Bassin d'Arcachon
La chimie littorale en particulier dans le Bassin et son ouvert
Dans le cadre du suivi des contaminants chimiques dans les masses d’eau littorales du bassin Adour Garonne, ce rapport scientifique rend compte des derniers résultats « biote » et « sédiment » . Une mention métaux lourds, PCB et (hydrocarbures HAP) pour les eaux du Bassin et son ouvert.
Chimie dce dans les eaux littorales du bassin adour garonne (1.87 Mo)
La Newsletter des Écocitoyens du Bassin d'Arcachon
Inscrivez-vous à notre Newsletter et recevez des nouvelles sur nos projets et nos actions :
Derniers articles
-
Etre mieux informés pour nous préserver des lobbies de la chimie
- Par Admin Écocitoyens
- Le 04/02/2016
Heureuse que ce magnifique Bassin d’Arcachon soit entré en transition.Les engagements individuels et souvent associatifs sont précieux pour préserver le territoire, lieu d’habitation.Or le lien nécessaire au politique est sérieusement entravé par l’emprise de l’économique. Oui, la meilleure résistance est de rester informés (information avec investigation).Le documentaire mené par l’équipe de Cash investigation, France 2 , enquête menée durant 1 an, nous montre la colonisation opérée par ces multinationales.Le pire est à venir si le Tafta ou GMT ( Grand Marché Transatlantique) venait à passer, ce à quoi travaillent ces lobbies.http://www.monde-diplomatique.fr/2014/06/BREVILLE/50487
ce dossier montre combien les dés sont pipés. Un déni de démocratie est à l’oeuvre. La mise en place d’un Etat d’urgence risque de faire le jeu d’un passage en force de ce type de « traité".C’est plutôt l' Etat de légitime défense qui devrait être de mise!cf ci-dessous Un autre article « Strasbourg » attaque Bruxelles. Ces actions liberticides en faveur du libre échange constituent un crime contre l’humanité. Des réseaux d’avocats à Strasbourg se mobilisent.A suivreEcocitoyennement vôtreNathalie Plet -
Plaidoyer pour un moyen de transport collectif « propre » autour du Bassin ….
- Par Admin Écocitoyens
- Le 01/02/2016
(l’analyse d’un simple habitant-contribuable-amoureux du Bassin d’Arcachon)
L’énoncé du problème des transports autour du Bassin est simple :
- la population qui apprécie le bord de l’eau pour y vivre, y passer ses vacances ou seulement s’y promener augmente régulièrement et on le comprend aisément,
- La densité des zones urbanisées sur la bande littorale ne fait que croître,
- La circulation routière croit aussi vite car chacun préfère la disponibilité et le confort de sa voiture à un bus trop rare et difficile d’accès,
- Les responsables des aménagements urbains n’ont fait qu’accompagner la pression des promoteurs immobiliers sans préserver de réserves foncières pour aménager des voies de communication plus larges qui permettraient de faciliter la circulation,
- Et maintenant ça bouchonne aux heures de pointe et pendant la saison touristique…..
Et les solutions sont aussi faciles à imaginer :
- Laisser faire et ça ne va pas s’arranger : bouchons, pollution, retards, ….
- Ajouter des bus sur l’unique route qui fait le tour du Bassin : un peu mieux, mais les passagers des nouveaux bus, contribueront-ils à réduire le nombre des voitures individuelles ?
- Se lancer dans la réalisation d’une grande voie de contournement dans la forêt avec un carrefour derrière chacune de nos villes côtières, c’est un projet dont on parle depuis longtemps, mais il n’est pas là et heureusement car :
- Qui paierait cet énorme investissement ? les contribuables des communes concernées ? les contribuables français, du département, de la région ? les utilisateurs ? (belle bagarre en perspective…)
- On imagine très bien la surface boisée détruite pour faire la place à la route, aux carrefours, aux abords, aux parkings…
- Ce serait encore donner la priorité aux transports individuels tous plus polluants que les transports collectifs,
- Enfin ce serait la porte ouverte à la construction le long de cette voie d’installations industrielles ou commerciales.
Pourtant il y a une autre solution dont l’étude continue à être refusée par la majorité de nos responsables : l’enclave de l’ancienne voie de chemin de fer entre les villes de Lège et de Biganos.
Cette voie est réservée actuellement à une piste cyclable et pourrait, sans la supprimer car l’enclave fait 11 mètres de largeur, recevoir une 2e voie qui pourrait accueillir un système de transport en commun moderne et rapide sur rails ou sur pneus.
Cette solution :
- N’obligera pas à exproprier, toute l’enclave appartenant déjà au Conseil Départemental,
- Permettra de desservir directement le centre des villes qu’elle traversera,
- Ne détruira pas la forêt qui entoure le Bassin,
- Favorisera le transport en commun, en obéissant à l’orientation que la situation écologique nous impose dorénavant,
- Sera très nettement moins chère que la construction d’une voie de contournement.
Quelle victoire pour la protection de notre patrimoine naturel du Bassin d’Arcachon si un choix pouvait un jour être fait dans ce sens !!!
Michel Dutrop 11/12/2015
-
Pélerinage au Cap Ferret
- Par Admin Écocitoyens
- Le 27/01/2016
Un petit constat lors d'une promenade
Nous partîmes tous deux de Lanton et par le prompt renfort de notre vaillant véhicule, nous arrivâmes sains et saufs sur le parking du Mirador. Un chat roux à la toison hivernale, méditait sur le bord d’une clôture.
Je l’abordais sans détour, sachant ne pouvoir résister au désir de le caresser.
– Tu en as de la chance d’être ici, à regarder cet espace immense battu par les vents et les embruns ! Tu dois remercier Dieu et le ciel d’être un chat à cheval sur le bassin et le grand large !
Il me regarda de ses yeux jaunes et je reçus sa pensée.
- Certes ! Fit-il (me sachant à proximité d’Audenge) mais le Dieu que je prie est plutôt Bubastis et je suis chargé en haut lieu de transmettre ce que je vois…
Le priant de nous excuser, car nous avions à faire, nous le saluâmes d’une dernière caresse et nous nous en fûmes vers la pointe. Un panneau officiel interdisait depuis le mois de décembre 2015 l’accès à la plage.
J’observais au large le jeu des lames qui se contrariaient. On aurait dit un maelstrom et je compris combien de courageux pêcheurs avaient dû périr près de ces passes.
Il me revint en mémoire un poème que j’avais écrit.
HOMMAGES…
Honneurs à vous, vieilles barques, tilloles légères
Chaloupes non pontées et pinasses d’un autre âge dont
Les courbes parfaites nous font imaginer, que par dame nature vous fûtes enfantées.
Honneurs à vous hardis marins qui franchissiez
La “barre” de vos bateaux légers, sachant que sous
Les lames vous risquiez le trépas.
Combien ont disparu, sous les coups de boutoir
D’un océan sauvage qui ne se souciait guère des bouches orphelines.
Honneurs à vous, veuves des mers que la douleur
Égare, mais dont tous les enfants ont le désir de vivre.
Honneur à tous, car de vos sacrifices, il n’y eut point de
Plages que nous n’eussions aimées.
Malgré notre déconvenue d’être privé de cette liberté littorale, nous bifurquâmes par le sentier de l’abécédaire. Main dans la main, nous attaquâmes le chemin d’un bon pas. Une forêt galerie de mimosas en fleur répandait dans l’espace une fragrance divine. Il nous fallut marcher longtemps, mais la balade était somptueuse. Certes nous glissions de temps à autre sur des aiguilles de pins et nous nous rétablissions dans un fou-rire… A notre gauche les dunes côtières, mamelons vallonnés, abritaient sur leurs ventres des colonies végétales d’espèces endémiques. Une petite plante bleuâtre répandait en permanence une forte et indéfinissable odeur…
Nous arrivâmes au lieu-dit les Shadocks et nous vînmes une pompe de la société Vermilion qui semblait à l’arrêt. Là-aussi, interdiction d’accéder à la plage à cause des effondrements de falaises. Enfin, un chemin de sable autorisé nous amena, après bien des ahanements, car il était vraiment pénible à gravir, à l’océan dont la marée montait. Hormis quelques personnes, peu de monde, l’endroit semblait quasiment désert. Je constatais que la plage était propre, totalement dépourvue des immondices des tempêtes passées. Un frisson parcourut mon corps lorsque je constatais que l’eau arrivait presque aux dunes et que ces dernières effectivement semblaient tranchées au couteau. Certes, nous n’étions pas en un endroit où le flot arrivait au galop, mais inquiet, je conseillais à mon épouse de faire rapidement demi-tour.
Nous regagnâmes le véhicule qui nous avait patiemment attendu et nous filâmes vers Hortense, circuit obligé du retour. On ne pouvait pas passer devant le restaurant alors en travaux, aussi nous bifurquâmes par un chemin non goudronné. Aucun panneau ne nous en empêchait l’accès.
Une brèche énorme, d’une centaine de mètres, libérait de furieuses vagues dont l’amplitude s’étendait non loin d’une villa, plus en contrebas. Je constatais qu’en un an, la digue, submergée, n’existait plus malgré l’amoncellement de roches et de poteaux en béton. Je songeai alors à la catastrophe possible lors d’une grosse tempête. Le passage était déjà prêt.
Il était temps de rentrer…François Veillon
Date de dernière mise à jour : 14/12/2024