Écocitoyens du Bassin d'Arcachon

L'association Écocitoyens du Bassin d'Arcachon

La chimie littorale en particulier dans le Bassin et son ouvert

Dans le cadre du suivi des contaminants chimiques dans les masses d’eau littorales du bassin Adour Garonne, ce rapport scientifique rend compte des derniers résultats « biote » et « sédiment » . Une mention métaux lourds, PCB et (hydrocarbures HAP) pour les eaux du Bassin et son ouvert.

Chimie dce dans les eaux littorales du bassin adour garonneChimie dce dans les eaux littorales du bassin adour garonne (1.87 Mo)

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Derniers articles

  • Pour trouver chaussure à son pied

    Pour trouver chaussure à son pied…

    Ce sont des boîtes qui ne sentent pas le cirage,
    Mais le bâtiment neuf, aux multiples étages.
    Ceignant de part et d’autre une voie sans lacets,
    Elles trônent alignées, carrées mais sans excès.

    Elles sont belles, arborant les couleurs à la mode
    Et l’on peut respirer par ces trous bien commodes.
    Mais aussi ces rebords où l’on peut observer,
    Mais sans s’éterniser pour ne pas s’asphyxier

    Elles sont bien montantes si le pied est petit,
    Mais peuvent se déployer quand il est aplati.
    Il en a fallu du temps pour accepter leurs lignes
    Où tout arrondi malséant serait un trait indigne !

    D ‘ailleurs les éculées ont toutes été rasées,
    Au profit de réceptacles pour escarpins dorés.
    La caisse est importante en ce lieu convoité
    Et il est recommandé de venir s’y délasser.

    Pour être dans le bain chacun à sa pointure,
    Sa forme, son toit son armature et devanture.
    Oui, pour se chausser de cuir et de mocassin
    Rien n’est meilleur que les boîtes du Bassin.

    François Veillon 
    Lanton

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  • J'ai entendu des voix

    J’ai entendu des voix...

    Elles étaient à peine audibles, comme les gémissements d’un enfant qui souffre, mais en m’approchant, j’ai franchement entendu le désespoir et les plaintes qui sourdaient au travers des portes et des volets fermés. Je vis qu’il s’agissait d’une des survivantes de la rue principale, la villa Jeanne d’Arc. Cet arc d’ailleurs ne décochera plus les flèches qu’un cupidon taquin aurait pu envoyer encore… Devant la vieille demeure qui attend son trépas, afin de céder la place à douze appartements, un gros magnolia qui à chaque printemps ravissait mon regard, tremble de toutes ses feuilles d’un destin imminent. Il subira sans doute le sort du fidèle et vieil araucaria de la rue Castro.
    Elle pleurait donc, cette maison de caractère qu’il aurait fallut restaurer au lieu de la raser. La boucle bientôt se refermera et l’on aura une ligne de front des immeubles carrés, sans esprit partout dans cette ville. Les nouveaux trottoirs roses occultent le passé et bien des arbres y ont perdu la vie, hurlant de désespoir et de douleur sous les dents des tronçonneuses voraces. Sans rien dire, ils voyaient tout mais ne disaient rien. Ils emmagasinaient le passé patrimonial si cher à notre souvenir et à chacune de nos vacances, nous les retrouvions toujours un peu plus beaux. Mon cœur se serre de voir que tout se dénature ici peu à peu, sous les coups de boutoirs de la nature de l’homme.

    Envoyé par Veillon (francoisveillon@aol.com) le 11/06/2013 09:23:27

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  • Contes rendus du poète...


    Nom : Veillon François
    E-mail : francoisveillon@aol.com
    Message : Contes rendus du poète... La pluie et la bise glaciale de ce début de février s’insinuaient sous nos vêtements d’hiver et malgré nos atours matelassés, nous grelottions de froid. La sous-préfecture dressait sa haute silhouette de pierre, presque un anachronisme au milieu de tous ces magasins et ces hautes tours cubiques et sans style. Les grilles de fer noires, épaisses, infranchissables nous indiquaient qu’il s’agissait là d’un autre monde. Des caméras de part et d’autre en contrôlaient l’accès. Nous étions cinquante et devinrent trois cent en arrivant au bord. Chacun d’entre nous affichait un calme olympien ; nous n’étions pas des agités qui par un débordement se retrouvent au poste à présenter leurs papiers. Je pensais alors que c’était nous la démocratie avec nos revendications très honorables, vitales même pour notre avenir et celui de notre descendance. Je pensais à notre droit du sol et de notre respect pour la nature que nous voulions sauvegarder. Nous sommes étrangers à cette politique à outrance d’urbanisation, car nous sommes purs, des citoyens honnêtes et respectueux. Nous n’avons besoin de personne pour savoir qu’une des causes de la mort du bassin est la pollution et chacun de nous est attentif à ne pas le souiller. Quelles que soient les municipalités, elles veulent s’agrandir, mais jusqu’à quand ? Les riches seront plus riches, et après… il y a le pouvoir, la gloire, mais après… Pensif, je regardais les responsables d’associations filtrés par le service d’ordre qui, un par un allaient entrer dans le sein du saint. Pour l’énième fois un représentant de la justice rappelait aux manifestants l’interdiction d’accrocher leur banderole aux grilles. Je compris qu’il s’agissait là d’un des sanctuaires de la République. De fait, ces pauvres malheureux durent soutenir à bout de bras le poids de leur contradiction. Enfin après avoir battu le pavé et écouté tous les intervenants, nous vînmes revenir nos émissaires. Le Sous-Préfet les ayant écouté promettait d’en référer en haut lieu, précisant toutefois que le dernier mot revenait aux élus des communes… Le Sous-Préfet devrait soumettre aux ministres en charge, un projet de loi obligeant toutes les municipalités à envoyer par courrier à chaque habitant un avis consultatif pour chaque enquête publique diligentée. Peu de temps plus tard la manifestation fut dissoute et chacun, pensif et dubitatif, s’en fût vers sa demeure respective. Je levais les yeux et je vis le soleil au travers d’un pin sylvestre. Je reconnus là l’archétype du Bassin. Lorsque je les baissais, je vis d’horribles tours cubiques serrées les unes contres les autres. On aurait dit un cimetière où les concessions des gisants auraient été en surnombre… Voici ce qui nous attend avec la surpopulation annoncée. Avec toutes les charges et impôts dont nous nous acquittons sans broncher, il serait judicieux de créer un fond de sauvegarde du patrimoine pour sauver ces vieilles demeures dont le cachet à fait la réputation de toutes nos stations de la côte. Il est, pour conclure, paradoxal, qu’avec tous les organismes et mandats de défense du Bassin, ce dernier soit de plus en plus malade. Nos seules alternatives pour que s’élèvent nos voix sont les associations qui veillent à ce que notre patrimoine ne soit pas trop vite dilapidé…

    François Veillon
    E-mail : francoisveillon@aol.com

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Date de dernière mise à jour : 14/12/2024